Les résultats de l’étude transnationale des projets Erasmus+ jeunesse en action pour les années 2017 et 2018 ont été récemment présentés à Vienne. Cette étude menée dans 31 pays participant au réseau de recherche RAY recueille les résultats de questionnaires de 23.571 participants et 5.007 chefs de groupe/responsables ayant participé à des projets jeunesse dans le cadre du programme Erasmus+ en 2017 et en 2018. Pour l’évaluation des données concernant les participants luxembourgeois, Anefore coopère avec l’Université du Luxembourg.
Le projet de recherche vise à contribuer au développement de la pratique dans le secteur jeunesse, à l’amélioration de la mise en œuvre du volet jeunesse du programme Erasmus + et au développement de la prochaine génération de programmes.
Le rapport élucide que la plupart des participants/ responsables ont connu le programme via une organisation ou une association et donne des indications sur le développement et la mise en œuvre des projets par la suite.
L’étude explore surtout quels effets les projets ont eu sur les participants et les responsables. Afin d’y parvenir les interrogés ont dû répondre à des questions au sujet du savoir, du savoir-faire ainsi que des valeurs et attitudes acquises pendant leur projet. Parmi les sujets sur lesquels les participants et chefs de groupe ont le plus appris se trouvent la diversité culturelle, le travail de jeunesse et l’apprentissage non-formel ou informel. Le rapport confirme que les participants et chefs de groupe estiment que la participation à un projet jeunesse Erasmus+ a aussi fortement contribué au développement de leurs compétences clés, entre autres celles de coopérer dans une équipe et de s’entendre avec des personnes d’une autre culture.
Les personnes interrogées affirment également que la participation à un projet jeunesse du programme Erasmus + a eu des effets sur leurs attitudes, en particulier sur leur capacité de participer dans la société et à s’engager en tant que citoyen actif. Par ailleurs, le programme a des effets positifs sur les organisations et communautés locales où les projets ont eu lieu.
62% des chefs de groupe affirment que des jeunes défavorisés ont participé à leurs projets. 65% des participants indiquent qu’ au moins un obstacle empêche leur participation active à la société.
Le niveau d’études des interrogés est plutôt élevé. 56% des participants et 81% des chefs de groupe affirment être titulaire d’un diplôme de troisième cycle, selon Eurostat la moyenne européenne des personnes âgées de 30 à 34 ans se situant à 40%. 14%-15% des participants et chefs de projet ont indiqué appartenir à un groupe culturel, éthnique, religieux ou une minorité linguistique.
Le rapport est accessible sous : https://www.researchyouth.eu/results-erasmus-youth-in-action
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